lunes, 22 de diciembre de 2008

DUELO ENTRE MUJERES. Parte 1


Este relato narra una serie de duelos femeninos a lo largo de la historia. Sepan disculpar los errores, pero está hecha la traducción por google.
La foto es ilustrativa, nada mas.
Duelo en faldas
Bien avant les manifestations des « suffragettes » et les divers mouvements d'émancipation, certaines femmes se sont arrogées une prérogative qui était considérée à l'époque essentiellement masculine à savoir : le DuelMucho antes de los acontecimientos de la "suffragettes" y los diversos movimientos de emancipación, algunas mujeres han asumido una prerrogativa que se consideraba en el momento principalmente de sexo masculino: el duelo.
Richelieu qui relate dans ses mémoires le récit d'un duel opposant deux femmes de moeurs légères la Marquise de Nesle et la Comtesse de Polignac, qui toutes deux étaient ses maîtresses.Richelieu en sus memorias relata la historia de un duelo entre dos mujeres promiscuas, la Marquesa de Nesle y la Condesa de Polignac, que fueron sus amantes. La cause de ce duel étant la jalousie. La causa de este duelo es la envidia.
Une rencontre eu lieu au Bois de Boulogne, la Marquise proposant le pistolet. Una reunión celebrada en el Bois de Boulogne, la Marquesa ofrece la pistola. L'issue de cette joute fut que Madame de Polignac atteignit la Marquise de Nesle au sein (fort légèrement), cette dernière faisant comprendre aux assistants par des paroles plus que sous entendues qu'elle était heureuse de verser son sang pour son amant et qu'elle espérait ainsi acquérir l'amour sans partage de ce dernier (Le Duc de Richelieu). El resultado de este juego es que Madame de Polignac hirió a la Marquesa de Nesle (muy ligeramente). Esta última dio a los asistentes con palabras al oído que estaba feliz de pagar con su sangre por su amante y ella espera obtener el amor sin compartir (El Duque de Richelieu).
Le combat entre ces deux femmes célèbres fit grand bruit en son temps car il était exceptionnel. La batalla entre estas dos mujeres hizo gran ruido en su momento porque era excepcional. En effet, les origines du duel excluaient totalement les femmes. De hecho, los orígenes del duelo totalmente excluidas las mujeres. Il puise ses racines dans le combat judiciaire ou « Jugement de Dieu » qui était admis au Moyen-âge comme preuve juridique par les tribunaux. Tiene sus raíces en la batalla judicial o "Juicio de Dios", que fue admitido a la Edad Media como pruebas jurídicas por los tribunales. Mais en France les femmes ne pouvaient lutter, elles devaient se faire représenter par des « procureurs » ou « champions » qui avaient le poing coupés en cas de défaite (ceci pour qu'aucune autre femme ne se serve d'un tel maladroit par la suite pour défendre sa cause). Pero en Francia las mujeres no podían combatir, que debían estar representadas por "abogado" o "campeones" que habían cortado su puño en caso de derrota (esto para ninguna otra mujer no servir tales por una torpe seguido defender su caso). D'après Beaumanoir, Jurisconsulte du Moyen-âge « femme ne peut combattre » . Según Beaumanoir, Asesor Jurídico de la Edad Media "mujer no puede luchar."
Cette forme de preuve est interdite en France à partir du XIVème siècle, mais l'usage du duel persiste et le combat devient une façon de laver son honneur et non le révélateur d'une culpabilité quelconque. Este tipo de pruebas está prohibido en Francia desde el siglo XIV, pero el uso del duelo persiste y la batalla se convierte en una forma de lavar su honor y no un indicio de cualquier culpabilidad. En Scandinavie, une femme appelée par un homme à combattre était obligée de lutter. En Escandinavia, una mujer retada por un hombre en combate se vio obligada a luchar. Cependant, quelques avantages étaient accordés au « sexe faible » de façon à équilibrer les chances. Sin embargo, algunos beneficios se concedieron a la "sexo débil" a fin de equilibrar las oportunidades. L'homme armé d'une massue se plaçait dans un trou creusé dans le terrain, enfoncé jusqu'à la ceinture. El hombre armado con un club se coloca en un agujero excavado en el suelo, empujó hasta el cinturón. La femme, quant à elle était libre de ses mouvements et le dominait de toute sa taille, elle pouvait ainsi, tourner autour de lui et le frapper avec une sorte de fronde munie d'une pierre à son extrémité. La mujer, para ella era libre de circular y dominado todas sus dimensiones, y que podría a su vez en torno a él y le golpeó con una especie de cabestrillo con una piedra en el extremo. Si l'homme frappait par trois fois le sol de sa massue sans l'atteindre il était considéré comme vaincu. Si el hombre golpeó tres veces la palabra de su club sin llegar a que se consideró vencido.
Il a été fait allusion plus haut à un combat de femmes relaté dans les mémoires du Duc de Richelieu au 18ème siècle, mais parmi les duellistes en jupons, la plus célèbre est une actrice née en 1673, La Maupin. Se hizo referencia anteriormente en una batalla de la mujer relató en las memorias del Duque de Richelieu en el siglo 18, pero entre las Duelistas en falda, la más famosa es una actriz nacida en 1673, La Maupin.Cette femme ayant appris l'escrime par un prévôt d'armes après avoir quitté son époux le lendemain de ses noces, puise ses ressources en donnant, avec son amant, des assauts devant le public. La mujer que enseñó esgrima por un preboste de armas después de que su marido dejó el día después de su boda, señala a sus recursos, dando con su amante, las agresiones al público.Tous deux par la suite montent une troupe de théâtre et la Maupin menant une vie dissolue (ayant pour amants hommes ou femmes) provoque en duel un de ses camarades, le sieur Dumesnil qui refuse de combattre avec elle. Ambos posteriormente montaron un teatro y un líder Maupin vida disoluta (para los amantes de los hombres o las mujeres) lleva a un duelo uno de sus camaradas, señor Dumesnil que se niega a luchar contra él.Quelques temps après, dans un bal, une querelle naît entre elle et trois cavaliers accompagnant une jeune personne à qui elle faisait des avances, elle les provoque en duel et les tue tous les trois. Algún tiempo después, una bola, surge una controversia entre ésta y tres corredores que acompañan a un joven a quien se le anticipo, que conduce a un duelo y mata a los tres. Elle demande alors sa grâce au Roi qui la lui accorde en déclarant que « la défense du duel n'est faite que pour les hommes » . A continuación, pide a su gracia al Rey que le da al declarar que "la defensa del duelo se hace para los hombres."
Le cas de la Maupin est à cette époque encore marginal, il faut attendre la société libertine et permissive de la Régence pour voir briller certaines courtisanes à la cour et sur le pré. El caso de Maupin en que el tiempo es todavía marginal, toma el libertino y la sociedad permisiva de la Regencia para ver brillar algunos cortesanos de la corte y en la pradera. L'enjeu est souvent un homme convoité qui déclenche la fureur des combattantes. El reto es a menudo un hombre codiciado desencadenar la furia de los combates.
C'est ainsi qu'au début du XIXème siècle un combat opposa aux environs de Strasbourg, une Française et une Allemande au sujet d'un jeune peintre. Así, a principios del siglo XIX frente a una pelea cerca de Estrasburgo, un francés y alemán acerca de un joven pintor. Les deux antagonistes se rendent sur le pré avec des témoins de leur sexe pour vider leur querelle au pistolet. Los dos antagonistas de ir en la pradera con los testigos de su sexo para vaciar su pistola pelea. Le combat a lieu à vingt cinq pas, elles tirent et se manquent. La lucha se lleva a cabo en veinticinco pasos, que dibujar y desaparecidos. L'allemande insiste pour continuer jusqu'à la mort, mais les témoins s'y opposent, désarment les deux femmes qui, contrairement aux traditions refusent de se réconcilier. El alemán insiste en continuar hasta la muerte, pero los testigos se opusieron a ella, desarmar a las dos mujeres que, contrariamente a las tradiciones se niegan a ser reconciliado. En 1833, à Dublin, une femme défie en duel la maîtresse de son mari et la tue d'un coup d'épée. En 1833, Dublín, una mujer desafía a un duelo de la amante de su marido y mata a un golpe de espada. Un procès est ouvert et un acquittement est prononcé par le jury populaire suite à la plaidoirie du défenseur qui avait insisté sur l'égalité des dangers encourue par les parties au cours de ce duel. A juicio está abierto y es una absolución pronunciada por el jurado popular tras el argumento de que el defensor ha insistido en la igualdad de los peligros ocasionados por las partes en este duelo.
Toujours au XIXème siècle, dans la Gironde, deux femmes que les journaux désignaient alors par les sobriquets de « tendresses » ou « d'horizontales » se disputaient le coeur d'un jeune propriétaire de Bordeaux. También en el siglo XIX, en la Gironde, dos mujeres nombradas como los periódicos luego por el alias de "tendresses" o "horizontal" en disputa el corazón de un joven propietario de Burdeos. La délaissée provoqua sa rivale en duel et ce qui est intéressant c'est que le procès verbal de cette rencontre paru dans le journal « Le bordelais » . El abandono llevó a su rival en un duelo y lo que es interesante es que el acta de la reunión publicado en el periódico "Le Burdeos".
Le quatre mai 1868 à deux heures de relevée, les soussignés réunis pour examiner le différend entre Mme Marie P...dite Henriette de Saint.P ...et Mme Aimée R... Cuatro mayo 1868 a dos horas en posición vertical, los abajo firmantes se reunieron para discutir la controversia entre la Señora Marie P. .. dice Henriette de Saint.P ... y la Sra Aimée R. .. ayant reconnu que tout arrangement était impossible, ont décidé qu'une rencontre aurait lieu comme suit : reconoció que cualquier acuerdo era imposible, decidió que la reunión se llevaría a cabo de la siguiente manera:
Le duel aura lieu au pistolet à vingt pas, deux balles seront échangées le cinq mai à deux heures, dans la forêt de Pessac. El duelo tendrá lugar en la boquilla no a veinte, dos pelotas se intercambiaron en la quinta de mayo a dos horas en el bosque de Pessac.
Les conditions ci-dessus mentionnées ont été soumises aux parties et ratifiées par elles, avec promesse de s'y conformer. Las condiciones anteriormente mencionadas se presentaron a las partes y ratificado por ellos, con una promesa a cumplir.
Bordeaux le 4 Mai 1868 - Les témoins de Mme de St-P. Burdeos el 4 de mayo de 1868 - Testigos Sra St-P. Henri de G... Henry G. .. Paul de V... Paul V. .. - Les témoins de Mme Aimée R. - Testigos la señora Aimée R. Alfred Huet - Paul B...E. Alfred Huet - Paul E. B. ..
A la première balle, Henriette de Saint.P était atteinte à la hanche, aussi les témoins mirent fin au combat. En la primera pelota de Saint.P Henriette estaba violando la articulación de la cadera, los testigos también terminó en combate. La Justice exerça des poursuites contre les témoins et les combattantes qui tous furent condamnés à 15 jours de prison. Justicia contra uno los testigos de cargo y de los combatientes que fueron todos condenados a 15 días en la cárcel.
Il est à noter que les femmes ne s'opposent pas toujours entre-elles, mais que quelques fois elles provoquent en duel leurs anciens amants, ainsi au XVIII° siècle, une demoiselle Durieux se battit en pleine rue contre son ancien amant, un dénommé ANTINOTTI. Cabe señalar que las mujeres no siempre se les oponen, pero a veces causa en la que sus antiguos amantes de duelo, y en el siglo XVIII, una señorita en Durieux luchado por las calles en contra de su ex amante, un hombre llamado ANTINOTTI. Pour la même cause, en 1828 une jeune femme et un garde du corps s'affrontent au pistolet, sans résultat. Por la misma causa, en 1828 una joven mujer y un guardaespaldas en el tiroteo, pero sin resultado.
Le duel féminin présente un caractère différent de celui des hommes. El duelo femenino tiene un carácter diferente de la de los hombres. En effet, il est dicté plus par la rancoeur et la colère que par l'honneur ou le goût du jeu comme pour les hommes. De hecho, está dictada más por el resentimiento y la ira que el honor o el sabor del juego que los hombres. La volonté de donner ou de recevoir la mort est plus flagrante, la grâce et le fair-play semblent absents la plupart du temps. El deseo de dar o recibir la muerte es más flagrante, la gracia y el juego limpio parece ausente la mayor parte del tiempo. Un mot d'esprit pour clore ce sujet qui mêle la femme et l'épée, il est attribué à Voltaire : Una palabra de ánimo para cerrar este tema que combina la mujer y la espada, que se atribuye a Voltaire: Un courtisan regardait passer le maréchal de Saxe au bras de sa favorite du moment : Un cortesano observado el Mariscal de Saxe en los brazos de su favorito del momento:
Voici l'épée du Roi Aquí está la espada del Rey
Et son fourreau, aurait ajouté l'écrivain. Y su vaina, que ha añadido el escritor.
Pierre LELARD Pierre LELARD

jueves, 27 de noviembre de 2008

LA VERDADERA HISTORIA DE LOS MOSQUETEROS Y LOS GUARDIAS DEL CARDENAL

Dumas toma este fragmento del libro de Sandras “Memorias de D’Artagnan” y lo reformula, ya que en Los Tres Mosqueteros, D’Artagnan se iba a batir con Athos, Porthos y Aramis y en ese momento llegan los guardias del cardenal, produciéndose un enfrentamiento entre estos y los mosqueteros más D’Artagnan.Aquí (en el original), la cosa cambia un poco, ya que el duelo entre guardias y mosqueteros ya estaba pactado, pero estos últimos (mas precisamente Porthos) incluye a D’Artagnan entre su grupo, lo que obliga a los guardias a buscar otro duelista para enfrentarlo y quedar cuatro contra cuatro.Otro dato es que en Sandras, los tres mosqueteros son hermanos, no así en Dumas.
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Tomándole la palabra, creí que iríamos a desenvainar no bien estuviésemos en la calle, cuando me dijo que le siguiera a nueve o diez pasos, sin acercarme; no supe lo que ello significaba, pero pensando que dentro de poco saldría de dudas tuve paciencia. Descendió por la calle de Vaugirard hacia la de Carmes Déchaux, frente al hotel d’Aiguillon donde encontró a un tal Jussac que estaba en el umbral de la puerta, y estuvieron más de un cuarto de hora conversando. Este Jussac es el mismo que posteriormente vimos pertenecer M. de Vendôme y al duque de Maine[1]. Creí al ver los abrazos con que se colmaban que eran los mejores amigos del mundo, y sólo me desengañé cuando Porthos dio vuelta la cabeza para ver si lo había seguido. En lugar de continuar con los cumplidos, observé que ahora Jussac le hablaba acaloradamente y como persona muy descontenta. Porthos le contestó con el mismo tono, y vi que me señalaba.Al fin Porthos me alcanzó y me dijo que acababa de sostener una discusión en mi obsequio, que debían batirse dentro de una hora, tres contra tres en el Pré-aux-Clercs, al extremo del arrabal de Saint-Germain, y que habiendo resuelto, sin consultarme, incluirme en la partida, acababa de pedir a este hombre que buscara un cuarto compañero para enfrentarme con él, que el otro le había respondido que no sabía donde encontrar uno a esa hora y que tal había sido el motivo de la discusión que sostuvieron. Me enteró por fin que ese hombre se llamaba Jussac, que era el jefe con quien su hermano mayor había tenido la discusión; uno sostenía que los mosqueteros batirían a los guardias del cardenal cada vez que se enfrentasen, y naturalmente el otro había sostenido lo contrario[2].Le agradecí lo mejor que pude, diciéndole que habiendo partido hacia París para ponerme a las ordenes de M. de Tréville, me causaba un real placer al escogerme entre sus compañeros para sostener una querella en defensa del honor de su compañía; no podía pedir nada mejor para mi estreno, y que trataría de no defraudar la buena opinión que se había formado de mi valor. Conversando de tal suerte, marchábamos hasta la calle de la Université, al cabo de la cual se hallaba el lugar donde debía realizarse nuestro combate.Encontramos allí a Athos con su hermano Aramis, los que no supieron que pensar cuando me vieron en su compañía. Lo llevaron a un lado para interrogarlo: a su respuesta de que no había encontrado mejor manera para sacarme de encima el compromiso que yo le había suscitado, le replicaron que había hecho muy mal, que yo era todavía un chiquillo y que Jussac sacaría buen provecho de ello, que enfrentaría con algún contrario que pronto me habría liquidado y cayendo después sobre ellos no serían más que tres contra cuatro, lo que sólo podía terminar con una desgracia[3].Grande habría sido mi enojo si hubiera sabido cuanto decían de mí. Sin embargo, como ya no había nada que hacer, se creyeron obligados a poner al mal tiempo buena cara, y me dirigieron un cumplido muy florido que seguramente no pasaba de las gargantas.Jussac había tomado por segundos a Biscarat y Cahusac que eran hechuras del cardenal y hermanos entre sí[4]. Ya habían recorrido cinco o seis lugares sin encontrar un cuarto, cuando encontraron a un capitán del regimiento de Navarra, que era uno de los amigos de Biscarat. Se llamaba Bernajoux y era un gentilhombre de condición del condado de Foix[5]. Se consideró honrado de que Biscarat hubiera recurrido a él para tal servicio. Subieron los cuatro en la carroza de Jussac, descendiendo a la entrada del Pré-aux-Clercs, como si hubieran tenido el propósito de pasear. Avanzamos hacia el lado de la isla Maquerelle, a fin de alejarnos más de los presentes. Llegamos así a un pequeño fondo, desde donde no se veía a nadie, y los esperamos a pié firme[6].No tardaron en alcanzarnos; Bernajoux que tenía un grueso bigote como se usaba entonces, viendo que Jussac, Cahusac y Biscarat elegían a los tres hermanos, mientras que no le dejaban nada más que a mí para divertirse, preguntó si se mofaban de él.Me sentí herido por esas palabras. Le respondí que las criaturas de mi edad sabían por lo menos tanto como aquellos que los despreciaban, y desenvainé mi espada para unir el efecto a las palabras. Vióse obligado a tirar de la suya. Me dirigió varios golpes bastante vigorosos. Los pude parar con mucha felicidad, y, por debajo del brazo le di una estocada que lo atravesó de lado a lado. Cayó. Fui a él con el propósito de prestarle ayuda, si aún era tiempo, cuando vi que me presentaba la punta de su espada, pensando sin duda, que yo sería bastante ingenuo como para ensartarme solo. De ello deducí (sic) que estaba todavía en condiciones de ser auxiliado. Cristianamente educado, yo sabía que lo más terrible que podía acontecerle sería la pérdida de su alma, por lo cual, desde cierta distancia, le grité que pensara en Dios y que no iba hacia él para arrancar los restos de su vida, sino más bien para salvar lo que de ella le quedara. Me respondió que, ya que hablaba tan juiciosamente, no tenía inconveniente en rendir su espada, y que me rogaba vendar su herida, cortando la parte delantera de su camisa. Arrojó su espada a cuatro pasos, y yo corté su camisa con unas tijeras que saqué de mi bolsillo, haciéndole una compresa.Ese tiempo que había empleado más bien que perdido, puesto que se trataba de una buena obra, casi cuesta la vida a Athos y tal vez de sus dos hermanos; Jussac le había asestado una estocada en un brazo, y sólo trababa de colocarle la punta de la espada en el vientre, cuando me apercibí del peligro en que estaba. Corrí hacia él; y habiendo gritado a Jussac de volverse ya que no me podía resolver a atacarlo de espaldas, se encontró con que debía sostener otro combate, cuando creía haber terminado el suyo. Athos, liberado del peligro que le amenazaba, no era hombre de quedarse con los brazos cruzados. Entonces Jussac se vio obligado a pedir gracia, él que la quería hacer pedir a los demás; y habiendo rendido su espada a Athos, a quien cedí tal honor que bien podía atribuirme, fuimos él y yo, hacia Porthos y Aramis para ayudarles a conseguir la victoria sobre sus enemigos. Efectivamente, éstos no pudieron resistir, siendo dos contra cuatro. Terminando el combate de esta manera, fuimos todos hacia Bernajoux, que se había recostado sobre el suelo, víctima de un vahído. Como yo fuera más ágil que los demás, corrí a buscar la carroza de Jussac, donde le colocamos. Se le condujo a su alojamiento, y debió guardar cama durante seis semanas antes de curar. Más tarde nos tornamos muy amigos y cuando fui sub-teniente de los mosqueteros, me mandó uno de sus hermanos para que lo alistara en la compañía.El rey supo de nuestro combate y temimos que nos ocurriera algo a causa de los edictos; pero Tréville le dio a entender que nos habíamos encontrado fortuitamente el Pré-aux-Clercs, sin la menor sospecha de lo que ocurriría; que Athos, Porthos y Aramis no habían podido escuchar impasibles, elogios hacia la compañía de los guardias de Richelieu en perjuicio de la de los mosqueteros y que se habían indignado; que ello había traído un cambio de palabras y que de las palabras se había pasado a los hechos, por lo que se podía considerar esa acción como un encuentro y no como un duelo; que sin duda el cardenal quedaría muy mortificado, él que estimaba a Cahusac y Biscarat como prodigios de valor; que por otra parte, éstos siempre tomaban el partido del cardenal con razón o sin ella, pues hacían más caso del ministro que del amo.

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Espero sea de su agrado y que tenga lindos comentarios.

[1] Conde Claude de Jussac, nacido aproximadamente en 1620. Fue gobernador del duque de Vendôme; luego primer gentilhombre de cámara del duque de Maine. Murió el 8 de julio de 1690 en la batalla de Fleurus, con más de 70 años de edad. Existe sobre su muerte una carta de Mme. de Sévigné del 12 de julio de 1690.
[2] El R. P. Daniel, en su “Historia de la Milicia Francesa”, París, 1719: “La compañía de los mosqueteros era hermosa; tenia también una compañía de guardias, compuesta de muy brava gente. Entre ambas compañías existía una emulación que llegaba a los celos, de manera tal que con demasiada frecuencia estallaban refriegas entre los mosqueteros del rey y los guardias del cardenal, y el cardenal se regocijaba cuando los mosqueteros habían llevado la peor parte. Como los duelos estaban prohibidos, los de los mosqueteros con los guardias del cardenal fácilmente se hacían pasar por encuentros” (citado por Jaugain, op cit, 192).
[3] Se batían, varios contra varios. Cuando uno de los duelistas lograba eliminar a su contrario, por derecho, se juntaba con los de su bando contra los adversarios disminuidos, por lo cual la primera victoria generalmente ponía pronto fin al encuentro general.
[4] Cahusac es bastante oscuro. Su hermano Jacques de Biscarat es más conocido. Bussy-Rabutin pondera su temeridad; Tayllement des Meaux comenta su nombradía. Fue teniente en la caballería ligera del cardenal y más tarde gobernador de Charleville. Uno de sus hijos fue obispo de Lodève y después de Béziers.
[5] Bernajoux o Vernajoul, quien más tarde se hizo muy amigo de d’Artagnan. Dumas conservó los cuatro personajes: Jussac, Cahusac, Biscarat y Bernajoux.[6] Ese feo nombre de la Ile Maquerelle ha sido reemplazado por el más bello de la Ile du Cygnes. Existían entonces el pequeño Pré-aux-Clercs y el gran Pré-aux-Clrercs, que se extendía mucho al oeste, hasta Grenelle.












viernes, 14 de noviembre de 2008

DUELO DE PRINCIPES: VAL y ARN luchan por la doncella ILENE


Aquí presento el fragmento del libro de Harold Foster, El Príncipe Valiente, donde se narra el duelo entre los príncipes Val y Arn, quienes se disputaban el amor de la doncella Ilene. Cuando Val pide la mano de Ilene a su padre, éste le dice que está comprometida con el príncipe Arn, y al enterarse Val de su próximo casamiento, decide salir a buscarlo y retarlo a luchar por ella.

El relato está ambientado en la época del Rey Arturo, y Val (Valiente) es el protagonista principal. Es un típico duelo de la Edad Media, con armadura, cota de malla, cascos y sin padrinos. Fue el primer duelo que leí en mi vida, cuando tenía 12 años, y el contexto me cautivó tanto que desde ahí me interesé por el tema.
Los dejo con el relato.

****VAL vs ARN

Al fin, al acercarse a un angosto puente de madera, vio que por el extremo opuesto venía un caballero ricamente ataviado. Tanto Val como el desconocido se detuvieron para mirarse.- Abrid aso –ordenó el desconocido en tono de mando.- El Príncipe Valiente no retrocede ante ningún hombre –replicó el joven con vehemencia.- Tampoco retrocede el Príncipe Arn de Ord. Vuestro será el riesgo si avanzáis, Príncipe Valiente.Una sonrisa sañuda apareció en los labios de Val.- El Príncipe Arn, ¿eh? Pues el Príncipe Valiente os saluda por primera y última vez. Preparaos para luchar, pues sólo uno de los dos ha de cruzar este puente.- ¡Así sea! –gritó Arn –. Ya estoy preparado.Enristrando sus lanzas, lanzáronse a la carga por el frágil puente. Con tanta violencia se encontraron que cedió la baranda de un costado y Arn cayó a las rugientes aguas del torrente. Mas no fue eso todo. Impedido por su pesada armadura, fue arrastrado por la corriente hasta un profundo pozo en el que se hundió por completo. Dejando de lado su espada, escudo y casco, Val se zambulló de inmediato para socorrer a su infortunado rival. En las verdosas profundidades del pozo encontró al Príncipe Arn. Con gran esfuerzo logró levantarlo, llevólo a la costa y en pocos minutos consiguió revivirlo.- ¿Para qué os molestáis en salvarme cuando la fortuna parecía tan dispuesta a favorecer vuestra causa? –inquirió el agotado Arn.- Si habéis de morir hoy –replicó Va –, será por mi mano y en lucha leal, pues los dos no podemos casarnos con la doncella Ilene. Pienso ganarla yo o perecer en la empresa.- Tal es mi intención –manifestó Arn –. Continuemos entonces nuestro duelo. Empero, descubrieron que Val había perdido su espada y Arn su escudo y su lanza en la turbulenta corriente del río. Así, pues, convinieron en marchar hacia Branwyn con la esperanza de hallar a otro caballero que les facilitara armas. No habían cabalgado muy lejos cuando vieron a un caballero negro y a su escudero que avanzaban por el camino.- Pediremos prestado lo que necesitamos a aquel caballero negro –dijo Val. Acto seguido llamaron los dos al desconocido para expresarle sus deseos.- Podéis serviros de todas mis armas –respondió simplemente el otro, agregando en seguida –: Si cualquiera de los dos sois lo bastante hombres como para quitármelas.Val y Arn exclamaron a una:- ¡Yo soy ese hombre!Como no podían luchar los dos, arrojaron al aire una moneda. Arn, que ganó la decisión, tomó la lanza y el escudo de Val y se dispuso a enfrentarse con el desconocido. Oyose el ruido atronador de los cascos, encontrándose los dos guerreros, y el caballero negro midió el suelo con su cuerpo. Val sintióse admirado ante la habilidad de su rival, y se preparó para el duelo inminente con la seguridad de que en Arn tenía un antagonista de tanta destreza y valor como él.Como se había partido en dos la lanza del caballero negro, Val se armó con su espada y Arn tomó su escudo. El desconocido, que se reconocía derrotado, quedóse allí para observar la lucha.- ¡Ilene o la muerte! –gritó Val.- ¡La muerte o Ilene! –respondióle Arn.Enfrentándose luego, llenos de furia y valor, dispuestos a resolver de una vez por todas cuál de los dos habría de sobrevivir para desposar a Ilene. El duelo se prolongó hasta que el sol fue descendiendo hacia el ocaso sin que ninguno de los dos enamorados cejara en su empeño de ultimar a su rival. Súbitamente el caballero negro lanzó un grito de alarma. Val y Arn se volvieron sorprendidos.En el borde del claro veíase a un grupo de invasores Vikings que regresaba a sus embarcaciones con batín y prisioneros.- ¡A caballo! –gritaba el caballero negro –. ¡A caballo y al ataque!Olvidando sus diferencias privadas para unirse a la causa común de todos los británicos, montaron todos a caballo y cargaron contra la banda de bárbaros piratas. Salvajemente se defendieron los Vikings, hasta que, al ver que caían sus jefes, huyeron de pánico, dejando abandonados a sus prisioneros.


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Les adelanto que el duelo quedó inconcluso, y luego surgió una amistad entre ambos rivales, pero mas no les puedo decir. Que lo puedan disfrutar y ojalá podamos tener lindos intercambios.

jueves, 30 de octubre de 2008

ENCUESTA

Hola amigas y amigos, antes de comenzar a subir nuevos relatos, en realidad los primeros en este nuevo blog, ya que los anteriores están en www.duelosdehonor.blogspot.com, que todavía está activo (pronto será cerrado, para que quede sólo este blog sobre el tema), me gustaría sondear que es lo que atrae de un tema tan particular como este de los duelos.
Para los hombres puede haber algo de romanticismo pero también algo de la virilidad propia masculina. En mi caso particular, me atrae no tanto el combate en sí, sino todo lo que lo rodeaba, la mística que tendría un duelo, que va desde la ofensa, la provocación hasta el desenlace del mismo. Me llama la atención como dos personas pactaban un lugar, una hora y un tipo de arma para enfrentarse, me intriga saber que pasaría por sus mentes, que sentirían, como imaginarían el post combate, que dirían en su entorno antes y después, que le dirían a su novia, esposa, amante, madre, por qué era una costumbre que no se podía rehusar, no se podía rechazar, que cosas motivaban que se jueguen la vida a veces por cosas muy futiles.
Bien, mas o menos así lo veo yo como hombre. Si responden mujeres a este mensaje, me gustaría conocer también sus opiniones y desde el punto de vista femenino, que creen que sentirían las mujeres que vivieron esa época. Imaginar si fueran la amante, esposa, novia o hermana de un duelista, como verían una acto así, así como también, imaginar que sean la causa de un duelo, dos amantes que se batan por una dama, dos pretendientes a una misma mujer o un caballero que quiera salvar el honor de una dama que ha sido calumniada, ¿cómo vivirían una situación así?
Bueno, veremos que sale y que opiniones encontramos.
Un cordial saludo.

viernes, 24 de octubre de 2008

UN ATRACTIVO TAL VEZ ROMÁNTICO




La figura de dos hombres, en posición de guardia, a una hora muy temprana, en un claro de un bosque, es tal vez algo idealizado por escritores románticos pero que sin duda se basan en hechos muy frecuentes en años otras épocas.


Un duelo en sí no debe haber sido nada agradable, ni para vivirlo, ni para verlo, pero la literatura, entre la que se destaca la obra de Alejandro Dumas entre otros, han generado una figura del duelo como algo noble, que cualquier caballero estaba dispuesto a aceptar, y cualquier dama a tolerar.Muchos desearían que esa práctica vuelva, no por lo sanguinaria, sino porque además, el duelo suplía la carencia de ciertas leyes que aun no estaban formuladas, y que hoy por hoy, algunas cosas son ambiguas. ¿Qué hacer para quien ultraja a una mujer y la justicia lo perdona? ¿Qué hacer con quien te injuria? El duelo suplía ese vacío.


En este blog, simplemente se subirán relatos de duelos, de libros, cuentos o también información, todo relacionado a este tema tan interesante para muchos.